I GOT THE JOB !! Nouvelle page de vie

Ça y est, c’est fait, j’ai mon premier boulot ici, aux US! Je suis très fière!

Vous vous souvenez de mon article sur l’entretien professionnel (), et bien il s’agit de cette entreprise. Après un deuxième entretien avec le Big Boss, on m’a proposé une Offer of employment!

Allez, je peux vous dire maintenant, c’est un poste d’assistante import/export. Je suis d’autant plus fière, que que ce n’est pas mon domaine d’experience. La différence s’est donc faite ailleurs (j’espère!). J’ai reussi a prouver ma motivation, ici aux US, et mettre en valeur mes points forts!

un rythme à récupérer!

un rythme à récupérer!

Début des choses sérieuses lundi prochain. Me voilà en working mum, en business woman, après 1 an et demi d’inactivité (enfin activité -très active- différemment). Vite, il me faut aller faire les magasins et acheter quelques tenues de femme active. Adios tongs et short…. je ne vous regretterai pas beaucoup!

En attendant, la semaine s’annonce très chargée car nous devons acheter une deuxième voiture, inscrire Coquinette (qui va se demander ce qui lui arrive) au daycare, tout caler en somme, et je dois commencer à me former au très sérieux et très vaste domaine de l’import/export.

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OK, par quoi je commence ?

Merci à tous pour votre soutien et vos encouragements! Ça a payé…. maintenant, cest à moi de jouer. Souhaitez-moi bonne chance.

Dernière semaine en duo avec ma fille, profitons des dernières ballades matinales! ça fait bizarre, elle est si petite 🙂 Je vous raconterai ses début à la crèche (et en uniforme s’il vous plaît)

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Coucou je suis là !

Mon 1er entretien professionnel aux US

Note: pour des raisons de confidentialité, je ne vous dévoilerai ni le nom de la société, ni le poste pour lequel j’ai appliqué! Vous me comprenez 🙂

Alors voilà, j’ai mon permis de travail en poche. Je fais quoi ensuite ?

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Je me prépare, en premier lieu!

1ère étape: Mettre à jour mon CV

Un resume ici, prononcé « résumé ». La chose parait facile mais quand on passé 11 ans dans la même entreprise, et bien, le CV a le même âge que l’ancienneté dans la boite!  Et là, c’est du boulot, croyez-moi: remettre à jour les informations, détailler les fonctions de mes différents postes (m’en souvenir surtout), (re)trouver mes points forts et faibles, une accroche motivée, le tout en anglais!

Merci à mes copines de Miami de m’avoir aidée sur ce point (j’ai dû les intoxiquer de mails!!)

2ème étape: Regarder les annonces et prospecter les entreprises

Farmer ? parfait, je postule

Farmer ? parfait, je postule

J’ai commencé par éplucher les sites internet spécialisés comme Indeed ou Monster, contacté la FACC (Chambre de commerce française de Floride), activé le petit réseau que l’on a.

Verdict: des offres, partout, en tous genre, salaire mirobolant, c’est le paradis….artificiel! Car à y regarder de plus près, je m’aperçois que beaucoup d’offres sont fake et servent à récupérer des informations personnelles pour vous contacter ensuite et vous déverser son lot de publicités, promotions…etc

Après avoir ciblé des jobs, des domaines d’activités, et des entreprises, j’ai répondu à une dizaine d’annonces en 2 semaines. Ma première surprise a été de découvrir qu’on ne postule pas en 5 min à une offre, il faut compter une bonne demi-heure, compléter son CV en ligne (en plus de l’envoyer), donner des recommandations, répondre à des questionnaires, on s’y perd presque.

A priori, les entreprises ne s’embarrassent pas à vous répondre si vous ne correspondez pas au profil. Donc je ne m’inquiète pas. Si vous les intéressez, elles vous contactent pour un entretien téléphonique puis « en personne ».

3ème étape: l’entretien (ça y est!)

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Ice moka, my pleasure

Quoi, mon 1er entretien au Starbucks ? Oui oui, bon pas pour l’entreprise je vous rassure (bien que j’adore leur Ice moka), mais le recruteur m’y a donné RDV. Apparemment, cela se fait assez régulièrement aux US, endroit neutre, convivial, j’ai trouvé l’expérience sympathique. Disons qu’on laisse le stress de côté, l’atmosphère est moins pesante!

Un premier entretien dont je garde un bon souvenir malgré un anglais approximatif (maman au foyer = anglais délaissé). Le recruteur commence par poser quelques questions générales, sur ma vie à Miami, ma famille, ça met à l’aise.

Ensuite, il m’a longuement expliqué le fonctionnement de l’entreprise, la personne qu’il recherchait, l’avenir. J’ai pu posé des tas de questions sans avoir un sourcil froncé en retour (ouf!). Le plus difficile a été de parler de moi finalement, de mon expérience, des mes atouts : je crois que j’ai un peu perdu la main en ce qui concerne la manière de « se vendre »,surtout en anglais.

Cela fait donc parti des (nombreux) points que je dois améliorer! Bien sur, je ne sais pas si cet entretien aura une suite, mais cela me servira sans aucun doute pour les futurs. Allez je retourne bosser, ma fille m’attend 🙂

I got it !

Me revoilà après une dizaine de jours les amis, avec en poche un PERMIS DE TRAVAIL! Qu’il est beau, je le regarde tous les jours affectueusement. En plus, la photo n’est pas trop mal, contrairement à tous mes papiers d’identité 🙂

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Hé oui ça y est, après un an passé à l’attendre comme le Père Noël, je peux enfin dire que tout est possible ici.

Rappel des faits:

Romain et moi sommes arrivés en 2011 en visa O1 (extraordinary ability, pour lui) et O3 (conjoint, pour moi, extraordinaire également mais ça, ce n’est pas reconnu par l’Immigration US!), pour une durée initiale de 3 ans.

Avec mon visa O3, je ne peux ni travailler, ni étudier. Je m’occupe donc de ma fille et je dépense l’argent de mon mari. Fantastique me dire-vous! J’en conviens, j’ai passé des moments merveilleux. Oui mais quand on a aussi passé un tiers (11 ans!) de sa vie à travailler, à avoir une vie économique et sociale, et bin ça manque!

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Il y a quelques mois, nous avons appliqué pour la Green Card, la suite logique du visa, afin de devenir résident permanent des Etats-Unis. Pourquoi ?

  • Pour se donner la possibilité de rester et réussir ici, et pour cela, il nous faut du temps
  • Pour notre fille, américaine, pour lui permettre de connaitre plus longtemps son pays
  • Pour que je puisse travailler
  • Pour gagner beaucoup d’argent (ça fait partie du jeu of course)

En attendant la réception de ce précieux sésame, nous avons un permis de travail et un permis de voyager (oui oui).

Une nouvelle page de vie s’offre à nous. Prochaine étape: la recherche d’emploi ! Les choses sérieuses peuvent commencer…. euh on commence par quoi ?

Affaire à suivre…

Mon parcours médical PART 2: le suivi pédiatrique

« Félicitations, votre petite fille fait 7lbs 8oz et 20 inches! » Kesako? ça commence bien 🙂

Alors voilà, on est devenus parents. Un petit bout totalement dépendant de nous, avec son petit bonnet sur la tête. Le bonheur…avec retour à la réalité: 24h après la césarienne, on m’a dit « lève toi et marche!« , et 4 jours après, j’étais dehors. Pas de complainte ici, on vous dit que tout est normal!

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Petons en action

Normal, normal… complètement nouveau oui!!! On rentre à la maison à 3 et on se dit que rien ne sera plus comme avant, et on se sent remplie d’amour et complètement démunie! Une solution (quand sa famille est loin) : le pédiatre ou Pediatrician ici (avec l’accent français, imaginez « Allô, bonjour, je souhaite parler, comprendre, enfin prendre un rdv avec le piédietrichien, c’est urgent! »)

Et ces coups de téléphone, on les a passés tous les 2 jours en moyenne pendant 2 mois! Pour tout et n’importe quoi! Alors autant connaître la façon dont ça fonctionne.

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Miroir, est ce que j’ai bonne mine ?

A la maternité, vous devez indiquer le nom du pédiatre qui s’occupera de votre bébé à sa naissance. Oui mais quand on ne connait personne, bin on prend celui qui se présente ou qu’on nous recommande. Et parfois, le courant ne passe pas, c’est ce qui s’est passé pour nous. On a donc changé au bout de 2 mois. Ça, c’est pour l’anecdote.

Le suivi est assez identique à la France (j’imagine), RDV hebdomadaires puis semi-mensuels, mensuels etc. La différence, c’est que vous rentrez dans une salle glaciale (pour décourager les microbes) et qu’on fait attendre bébé en couche!

Et en attendant le doc, on regarde autour de soi: une vue imprenable sur la baie (ne soyez pas jaloux) et partout des affiches pro-allaitement, je n’ai rien contre, bien au contraire, mais mon expérience sur le sujet n’a pas été très concluante. Et le pédiatre arrive, relax, Ipad dans une main, stylo dans l’autre. On discute, il ausculte le bébé (lui parle en espagnol même s’il sait qu’on est français!). Et on se dit à la semaine prochaine. C’est tout simple et ça nous va très bien.

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Je vous l’accorde, la vue de l’office est sympa…

Le hic, c’est quand arrive un souci le 1er mois (avant la première vaccination) style fièvre, il faut aller directement aux Urgences Pédiatriques, ça ne sert à rien d’aller chez le pédiatre, il ne fera rien pour vous! Ça, c’est la partie la plus stressante, on y allés 3 fois en un mois ….on attend des heures, bébé est pris de bras en bras par infirmière, interne, docteur, échographe on vous explique le pire …  on vous rassure ensuite et on vous présente la note… Et même pas un Docteur Ross pour faire passer la pilule!

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Vous avez dit fatiguée?

Notre expérience de jeunes parents a débuté sur les chapeaux de roue c’est vrai. La faute à un RGO très embêtant (pour ceux qui connaissent). Alors je ne sais pas si c’est plus difficile parce que c’est à l’étranger, que le système est différent, ou tout simplement car c’est notre premier enfant mais il faut avoir les nerfs solides: la prise en charge est impeccable mais on frissonne rien qu’à l’énoncé des examens demandés (et oubliez « NFS-chimie-iono », ça n’existe pas)

Depuis je vous rassure, tout est rentré dans l’ordre! On a une puce en parfaite santé, et qui déteste son pédiatre.. tout est normal 🙂

Mon parcours médical OU comment j’ai plongé dans le système de santé américain PART 1

Je me suis dit aujourd’hui que je ne pouvais pas vous laisser dans l’ignorance! Parlons Santé, parlons docteur, parlons bébé…. Je vais vous raconter mon histoire médicale.

Part 1 : le suivi de grossesse et l’accouchement

Lorsque nous sommes arrivés aux US, j’étais enceinte de 5 mois, suivie en France, par une sage femme compétente, dans une clinique où tout est acquis (la langue, la prise en charge des frais, le suivi). Je savais TOUT, j’avais mon programme personnalisé!

Oui mais voilà, en arrivant à Miami, je ne savais plus rien! J’avais juste en ma possession un petit bout de papier avec le nom d’un gynécologue, recommandé par une amie que je n’avais pas vue depuis 1 an et demi! Je vous ai déjà expliqué ici l’importance d’avoir une bonne assurance santé, alors venons en au concret:

  • Attendre son premier enfant, c’est déjà l’aventure (en terre inconnue)

Après le stress de l’inconnu (et si je gardais ce bébé dans le ventre pour toujours, il est bien là, non ?), je suis passée à l’action. En rencontrant ce gynécologue (Obgyn), j’ai tout de suite été rassurée. Le courant est bien passé entre nous, il m’a expliqué longuement et lentement la façon dont tout allait se dérouler.

A part le fait que je me suis battue pour avoir 1 test de toxoplasmose en 4 mois (on m’a d’ailleurs presque prise pour une folle, enfin une French Parano), le reste du suivi est comparable à la France. Quoi que moins médicalisé: on ne vous dit rien sur vos résultats sanguins « si tout va bien, vous n’avez pas besoin de savoir quels sont vos taux de globules! ». Pas faux.

J’ai donc vécu ma grossesse en pleine forme, au soleil et sans forcer (et avec une vraie Baby Shower!). Un luxe je sais.

  • Le jour de gloire est arrivé!

Quelques RDV et échographies émouvantes plus tard, le médecin m’annonce une césarienne programmée car le bébé est en siège complet. Trop risqué pour faire une version (est ce bien vrai ?). J’avoue avoir été un peu déçue au départ, mais si bébé a décidé de rester dans cette position, pourquoi le forcer à changer ?

Ici, on ne prend pas de risque et on signe des tas de papiers qui vous ôtent le droit de poursuivre la clinique ou le médecin en justice. Mais qu’importe….

Un beau jour de janvier 2012, Romain et moi étions prêts à accueillir notre poupée. Souvenir inoubliable d’une ambiance relax mais concentrée, vision improbable du pédiatre, portable vissé à l’oreille en arrivant à la salle d’opération, des abeilles infirmières nombreuses et bruyantes, ma chemise bleue d’hôpital trop grande et enfin le gynécologue criant à Romain de prendre une photo lorsqu’il nous présenta le bébé… irréel!

Sophia était née…

A SUIVRE Part 2 : le suivi pédiatrique